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 Supermassive Black Hole || Jezabel & Garrett

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MessageSujet: Supermassive Black Hole || Jezabel & Garrett   Supermassive Black Hole || Jezabel & Garrett Icon_minitimeSam 20 Aoû - 2:43
Garrett FitzAlan
Garrett FitzAlan
Gryffondor
Supermassive Black Hole || Jezabel & Garrett 1jx8
They say that they don't see what you see in me

ϟ Statut de sang : Pur

ϟ Communauté : Neutre

ϟ Situation amoureuse : Fiancé à Jezabel Olsen, bien malgré lui

ϟ Vox : William FitzAlan, son frère

ϟ Année : IIe année - recherche en magie expérimentale

Supermassive Black Hole || Jezabel & Garrett Empty

Je pense que toute personne un tant soit peu capable de prendre du recul sur elle-même et sur sa vie, arrivée à l'âge de vingt piges, s'est déjà demandé un certain nombre de fois à quoi tout ça peut bien servir. Dans une certaine mesure, c'est plutôt sain. Quand ça arrive à peu près trois fois par jour, ça devient vraiment, vraiment lassant. Le doute est bénéfique mais quand vous en venez à vous demander pourquoi vous vous brossez les dents, parce que ce n'est pas comme si qui que ce soit allait vous approcher d'assez près pour remarquer que vous avez une haleine de sombral, ça devient un peu pénible. Entre nous, je pense que je pourrais tout à fait avoir une haleine de sombral ; personne n'en aurait rien à carrer. Moi le premier, d'ailleurs. Alors pourquoi je le fais ? Par automatisme, je suppose ; parce qu'il faut bien continuer à faire quelque chose, malgré tout. Parce que si on arrêtait de faire toutes ces choses qui ne servent à rien ou qui ne changent pas grand chose, on ne ferait plus rien du tout. En ce qui me concerne ça fait longtemps que j'aurais arrêté de vivre.
Je vous entends déjà râler. Qu'est-ce qu'il est dramatique, ce mec. Toujours à en faire des caisses. Il ne  parle pas beaucoup mais dès qu'il s'y met c'est pour se plaindre.
Vous avez sûrement raison. J'imagine que ça ne sert à rien. Comme quoi, on y revient.

Bien sûr que je savais bien que le verre, ou au moins le mur derrière, serait plus fort que moi. Evidemment que je ne me suis pas dit « Ca va être bien, ça va servir à quelque chose, c'est une bonne idée. » Vous savez dans ce genre de moments, je ne me  dis pas grand chose. Mais bon il paraît que je ne me dis jamais grand chose, de toute façon.
Si seulement c'était vrai, putain, je serais un peu plus tranquille.
Je ne sais plus trop quel savant moldu a dit un jour que l'enfer, c'est les autres. En un sens, je suis drôlement d'accord avec lui, parce que même si je n'ai pas lu l'intégralité de son raisonnement - en fait j'ai juste lu la phrase -, je trouve que je suis quand même vachement mieux sans la présence envahissante et indésirable de tout être humain dans mon espace vital. Mais d'un autre côté je ne suis pas capable de me débarrasser de mon propre enfer, gravé au fond de mes os, agrippé à ma vie de façon indéfectible. Je n'ai pas besoin des autres pour savoir ce que c'est que l'enfer ; et là où il est facile de s'isoler du reste du monde, la tâche se complique quand il est question de s'isoler de soi-même. Parce que finalement, je suis mon plus grand danger. Ma plus grande menace. Le miroir explosé, les éclats fichés dans mon poing encore serré et le sang qui dégouline de mes phalanges n'en sont pas les seules témoignages. Mais quels qu'ils soient, personne n'a jamais posé les yeux dessus. Peut-être parce que même s'ils n'étaient pas habilement dissimulés sous une manche trop longue ou (et) un sortilège de camouflage, personne n'aurait même l'idée d'y jeter un oeil, et encore moins de s'y intéresser. Alors à quoi bon le cacher ? On y revient encore.

Ca fait mal, cette connerie. Forcément. Je ne sais pas trop si le but de l'opération était de m'éclater la main ou juste de refaire le portrait à cet imbécile qui me regardait avec son air éternellement défait et sa gueule de travers(merci Jane d'être passé par là quelques heures plus tôt). Ni même si tout ça avait un but, finalement. En tout cas, ce n'était pas intelligent. Au milieu de la nuit, le bruit du verre qui éclate et qui tombe sur la céramique de l'évier, ça s'entend. Et si on m'entend, je vais me faire engueuler. J'imagine que ce n'est pas parce que ces toilettes sont abandonnés qu'il faut dégommer la déco. Même si ce qu'on me reprochera en premier lieu sera sûrement d'être debout à cette heure. Puisqu'un miroir brisé, c'est rien, ça se répare d'un coup de baguette. Si ça marchait pareil avec les gens, avec les vies, ce serait bien pratique.

A quel moment est-ce que je me suis brisé, moi ? De toute évidence, bien avant mon reflet éclaté sous mon propre coup. Mais je crois qu'en fait j'étais déjà pas tout à fait régulier à ma naissance. Un peu de travers, un peu en vrac. Pas franchement normal. Je me demande un peu pourquoi mes parents ont fait un deuxième gamin s'ils avaient pas l'intention de l'aimer un tout petit peu. Si c'était pour que j'aie une vie pareille, ils auraient pu s'abstenir. Comme si c'était leur faute si j'ai jamais été foutu de faire une seule chose correctement. D'avoir un seul truc entre les mains sans que ça ne finisse par exploser.

En fait, je crois qu'ils voulaient juste une garantie. Quelqu'un pour rattraper le coup si jamais il arrivait malheur à l'Héritier. Merlin maudisse leur prévoyance.
London voudrait que je foire la seule chance que j'ai encore de réussir à briller un peu aux yeux de ma famille. J'imagine que faire exprès de ne pas y arriver sera un beau pied de nez au noble égoïsme de mes parents. Et puis, si ça peut soulager Jezabel... Mais, ça ferait plaisir à London. Qu'il aille se faire foutre.

La porte grince faiblement derrière moi et moi je grince des dents. Si le miroir devant moi n'avait pas été éparpillé un peu dans l'évier, un peu par terre et un peu dans ma chair, j'aurais sûrement pu voir qui était derrière moi. Mais là, je ne peux pas. Parce que je n'ai pas l'intention de me retourner. Si c'est un préfet, il sait sûrement déjà qu'il peut retirer les points qu'il veut à Gryffondor mais que je ne bougerai pas d'ici avant de l'avoir décidé. Si ce n'est pas un préfet, eh bien il repartira sûrement quand il comprendra que, quoi qu'il dise, je ne répondrai pas, parce que, quoi qu'il dise, ça ne m'intéresse pas. En attendant, j'entreprends de décoincer les éclats de miroir plantés dans ma main. Ca me fait un peu grogner, parce que c'est putain de douloureux. L'autre prendra peut-être peur et ce sera amusant d'entendre ce qui se racontera à ce sujet dans les couloirs demain. Et puis, sinon, par le plus pur des hasards, il reste encore plein de miroirs à péter ici. Je ne suis pas trop jaloux. Il peut y aller.
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