Gryffondor
Directeur : Neville Londubat
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Serdaigle
Directeur : Marietta Edgecombe
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Directrice : Dymphna Fenwicks
Nombre d'élèves : 0
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Directeur : Carter McClane
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 Dans l'ivresse de tes bras, l'interdit vole en éclats | Lazare & Saskia

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MessageSujet: Dans l'ivresse de tes bras, l'interdit vole en éclats | Lazare & Saskia   Dans l'ivresse de tes bras, l'interdit vole en éclats | Lazare & Saskia Icon_minitimeLun 5 Sep - 13:07
Saskia Van Bethlem
Saskia Van Bethlem
Personnel
ϟ Statut de sang : sang-pur

ϟ Communauté : Vox Hunter

ϟ Situation amoureuse : Divorcée

ϟ Vox : Julian Frey, l'une de ses victimes.

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Dans l'ivresse de tes bras,

l'interdit vole en éclats
Lazare Blake & Saskia Van Bethlem

Marée de corps, cohue de tous les Diables. A cet instant précis où chacun semble n'avoir d'intérêt que pour l'opulence fumant sur les longues tables de bois de la grande salle, deux grands yeux bleus percent le décor pour s'en venir grignoter ça et là des morceaux de vie. Des doigts qui s'encerclent sous la table, des bouches qui broient plus qu'elles ne mâchent et autant d'échos de conversations sans le moindre intérêt. Tout est à sa place, sauf elle. Elle qui désormais se trouve attablée du mauvais côté, parmi les figures de cette autorité qu'elle méprise aussi bien qu'elle sait la faire appliquer. Si toutes ces jeunes âmes ne se trouvaient pas entassées devant ses yeux, pour sûr, elle se sentirait là comme à une réunion d'anciens élèves et pour cause, pas un de ces bons souvenirs ne manque à l'appel. Placé à son exact opposé, Kale Eckert s'affaire à trier les petits pois insolents venus se glisser dans son riz alors même que son ami de toujours, James Martell, semble lui tenir de beaux discours auxquels le premier semble peu réceptif. A sa droite, Amadeus Lane s'émerveille à retrouver sur ses papilles l'inimitable porridge de Poudlard dont lui-même n'a jamais su reproduire la recette. En a-t-elle jamais mangé de pareil ? La politesse l'oblige à répondre d'un non futile tandis que chacun de ses sens s'offusquent à la seule idée d'ingurgiter pareille répugnance, un dégoût qu'elle semble d'ailleurs partager avec la douce Dymphna Fenwick, laquelle semble écoeurée de tout ce qui se présente sous son nez ce soir. Nauséeuse disait-elle quelques heures plus. D'un sourire en coin savamment dissimulée, la nouvelle coordinatrice devine la directrice de Poufsouffle bien naïve à propos de son propre état. Serait-ce si peu envisageable pour elle d'admettre que ses fatigues et nausées récentes puissent-être le résultat naturel de ses fornications d'été ? Pauvre femme, belle naïve. – « Avez-vous reçu une réponse du ministère depuis lundi ? Mon hibou a pourtant bien accompli sa tâche mais rien ne m'est revenu depuis, à croire que notre présence à elle seule suffit à rassurer tout ce beau petit monde du ministère. Ils n'ont même pas encore daigné s'intéresser vraiment au cas de la voix, qu'en dites vous ? ». Se retenir de soupirer d'agacement est une tâche bien difficile. Lane est pourtant l'un de ces hommes qu'elle a pour habitude de tenir en haute estime et d'apprécier malgré leurs divergences d'opinions. Ce soir pourtant, son indémontable volonté à toujours paraître au mieux ne suffit pas à lui donner le goût de la conversation. La faute au voisin de table du professeur McClane. La faute à ce regard d'un bleu délavé se fondant derrière cette chevelure bien trop longue qu'il se plaît à porter. Le dernier des Blake à pouvoir encore se farder de ce nom. Un natif de l'aigle, de ceux qu'elle aime tant, qui comme tous ses homologues aura trop bien grandi pour son propre bien.

« Marchall est très occupé en ce moment avec son histoire de voile figé. Quand j'en suis revenue la dernière fois, tout le ministère n'avait plus que cette affaire à la bouche alors pensez bien qu'à leurs yeux, désormais, notre présence signifie un problème déjà résolu. Il faut avant tout rassurer les familles sur l'efficacité de nos services avant même que de songer à sonder le cœur du problème.Je ne peux que vous donner raison. Néanmoins, en tant que coordinatrice, tâchez de les remuer un peu. – Nous ne pouvons rien sans leurs retours. »

Inutile conversation. Elle a en horreur ces affaires de travail et ces petits airs suffisants de son collègue toujours aptes à sous-entendre qu'elle n'effectue pas la tâche pour laquelle on la paye si grassement. Son assiette à peine entamée, voilà déjà son contenu qui se vide pour annoncer l'arrivée des desserts. Maudits elfes de maison, incapable d'un tant soit peu de raffinement en dehors des soirs de fêtes. Attendre reste sa seule option désormais et elle ne se décide finalement à croquer dans une pâtisserie que pour empêcher son voisin de table de la questionner de nouveau. A vouloir faire tant de zèle, celui-ci finira aussi fou que la Garde-Chasse de cette école, laquelle, comme à son habitude, brille par son absence autour de l'immense tablée du corps professoral. Enfin, le vide prend place devant eux, suivi de près par le vacarme de tout ces corps se levant aléatoirement de leurs places pour rejoindre les dortoirs. Irrémédiablement, son regard s'en va retrouver l'objet de toutes ses convoitises. Par Merlin, cette barbe mériterait bien qu'on la taille. Son regard s'accommode pourtant à la perfection de chacun de ses gestes, de chacun de ses pas. La bonne nuit est souhaitée ça et là, sourires et saluts au garde à vous. Quelle patience il faut pour supporter tout ce beau protocole si infecte auquel elle se livre pourtant aussi galamment que les autres. Par dizaines, les minutes filent alors sans qu'elle ne les voient plus passer. Quelques instants de perdus dans l'attente du moment le plus opportun et déjà, ses pas s'en viennent la guider jusqu'à l'étage qu'elle partage désormais avec le reste de cette masse de professeurs dont le nom de certains lui échappent encore. Le retour à ses propres appartement accueil dès lors un cérémonial d'un tout autre genre où la robe du ministère se laisse glisser au sol pour mieux lui laisser le soin de revêtir de plus beaux apparats. Un instant encore pour corriger avec un soin non-négligeable la moindre ondulation de sa chevelure aux reflets d'or, le moindre trait de son maquillage et jusqu'à la dernière note de fleur dont son parfum se compose. Enfin, la véritable soirée peut commencer. De sa malle à sa main, une bouteille de whisky pur-feu seize ans d'âge vient trouver sa maîtresse qui déjà claque sa propre porte pour rejoindre celle ornée d'une plaque au nom de « Lazare Blake. Professeur ». Un coup, puis deux et son regard enfin s'en vient croiser l'objet de sa plus honteuse convoitise sous le plus beau des angles. Face à face.


« Un verre avec une vieille camarade d'école, ça te tente ? J'avais envie de passer une soirée tranquille auprès d'un visage connu. »


Silence. Un temps, celui de laisser au propriétaire des lieux l'occasion de se souvenir de cette silhouette affolante fardée de l'uniforme vert et argent et qui, autrefois, avait tant fait de bruits auprès des natifs de l'aigle. Saskia Van Bethlem, insaisissable bafouée, merveille de son temps. Avait-elle seulement jamais vraiment prêté attention à l'enfant qu'il était encore à son arrivée ? Sans doute que non, mais après tout, il n'est jamais trop tard pour réparer ses erreurs.

« Tu as tellement changé, Lazare... »



©Aloysia




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MessageSujet: Re: Dans l'ivresse de tes bras, l'interdit vole en éclats | Lazare & Saskia   Dans l'ivresse de tes bras, l'interdit vole en éclats | Lazare & Saskia Icon_minitimeLun 5 Sep - 13:15
Lazare Blake
Lazare Blake
Professeur
Dans l'ivresse de tes bras, l'interdit vole en éclats | Lazare & Saskia 370742Lazare
A savoir sur Lazare : à 12 ans, il fut séquestré pendant des mois et servi de cobaye pour les expériences de son père, un alchimiste rendu fou par la mort de Nicolas Flamel et obsédé par l'idée de reproduire la pierre philosophale. Grace à l'intervention du professeur McGonagal, il est interné à Sainte Mangouste depuis 18 ans. Après ses études chez Serdaigle, Lazare a parcouru le monde pour étudier les cultures sorcières étrangères. Il est de retour à Poudlard à la demande de la directrice pour se pencher sur la disparition des fantômes.

ϟ Statut de sang : Mêlé

ϟ Situation amoureuse : Seul

ϟ Vox : Elias Blake, son père

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Dans l'ivresse de tes bras,

l'interdit vole en éclats
Lazare Blake & Saskia Van Bethlem

La Grande Salle. Le brouhaha assourdissant des conversations. Le fracas des couverts entrechoqués. Le raclement des bancs sur le sol. Les cris, les rires, les exclamations indignées. Les conversations discrètes du Professeur McGonagal. Les effluves de parfum entêtantes des dames. Le rire communicatif de Mr. Bradfords. Dans ce décor pourtant si familier, Lazare se sentait étrangement… déplacé. Cette opulence de plats, de sauces et de boissons, à peine touchés et dont une quantité écœurante finirait jetée pour mieux consommer et gâcher demain le mettait terriblement mal à l'aise. Avait-il tant changé en 12 ans ? Enfant, il pouvait passer des heures entières à penser au banquet qui suivrait le dernier cours de la journée. Mais il semblait que de longues années de voyage à travers les contrées les plus démunies et sauvages de la planète lui aient appris à se délecter de peu et à se passer de beaucoup. Il aurait pu en être fier si lui-même n'avait que très peu touché à son assiette ce soir, et ce pour une raison des plus honteuse : la cuisine n'était tout simplement pas à son goût. Au contraire du Professeur Lane qui semblait savourer chaque plat disposé devant lui quel qu'en soit l'origine ou la qualité, Lazare était forcé de constater que des années de privations ne lui avaient rien ôté de son goût pour les bonnes choses. Il posa un regard affligé sur son diner, une tentative désolante de Croc-Monsieur à la française plongé dans ce qui ressemblait à un ragoût de mouton irlandais. Fermant les yeux d'un air solennel, Lazare leva son verre à la santé du Chef de cuisine qui, de toute évidence, profitait de congés payés bien loin d'ici. Il prit une grande rasade de vin et se tourna vers son voisin, le professeur McLane. Celui-ci s'était lancé dans un grand exposé sur la meilleure manière d'éduquer la jeunesse "avec force et discipline" et ne semblait pas s'apercevoir que Lazare l'encourageait à intervalles réguliers par des réponses des plus fournies telles que "Tout à fait", "Vous m'en direz-tant", ou encore sa préférée : "Mmh". Le professeur McLane était pourtant un homme remarquable que Lazare ne pouvait que respecter, et dont il appréciait grandement la compagnie en règle générale. Mais les longs monologues professoraux avaient la fâcheuse tendance à le faire sombrer dans les méandres de son esprit rêveur.

Le professeur Fenwick, à sa droite, fut la première à se lever pour quitter la table. Lazare se leva et s'inclina galamment comme son éducation l'exigeait et lui souhaita la bonne nuit. Elle esquissa un sourire charmant, amusée et flattée, et lui rendit son bonsoir en inclinant sobrement la tête. Misses Fenwick sortit et Lazare, toujours debout, en profita pour s'éclipser à son tour. Il remercia le professeur McLane pour sa compagnie et salua la directrice d'un nouvelle révérence. Il marcha d'un pas tranquille vers les quartiers du corps enseignant, se concentrant pour ne pas se laisser aller à la rêverie qui l'avait amené tel un automate à la salle commune de Serdaigle deux jours plus tôt, déchaînant surprise et hilarité chez les étudiants. Il s'arrêta un instant devant sa chambre, encore peu habitué à voir son nom affublé du titre de professeur placardé sur une porte. Professeur Blake. Il le prononça à voix haute, et savoura l'agréable sonorité de son nouveau statut tout en refermant la porte derrière lui. A peine fut-il retranché derrière ses murs qu'il rejeta sa veste en queue de pie sur la liseuse de velours, déboutonna les boutons de ses manches bouffantes et délassa  le col de sa chemise de lin. Les volets avaient été fermés, mais il les repoussa et ouvrit la fenêtre pour respirer l'air frais d'une soirée Ecossaise à l'aube d'un nouvel automne.

Deux coups secs retentirent à la porte et tirèrent Lazare de sa délectation. Deux coups. La plupart des gens frappaient habituellement trois, voir quatre fois, désireux de s'assurer que leur présence serait rapidement notée. Deux coups signifiaient que son visiteur nocturne, quel qu'il soit, n'avait nullement besoin d'une telle assurance. Voilà qui était intriguant. La liste de ses invités potentiels n'était pas longue, mais en aucun cas elle ne comportait le nom de Saskia Van Bethlem. La porte s'ouvrit sur elle comme sur une apparition imprévue et improbable. Un ange blond armé d'une bouteille de Whisky. Lazare marqua un temps d'arrêt bien trop long pour passer inaperçu. "Miss Van Bethlem." Dit-il d'une voix calme teintée d'une pointe d'incrédulité tout en s'inclinant légèrement. Elle semblait attendre son signal et lui ne bougeait pas d'un pouce. Il ne parvenait tout simplement pas à concevoir que celle qu'il appelait avec ses camarades "La Sirène", belle à mourir et dangereuse à se damner, puisse être sur le pas de sa porte et lui tenir des propos aussi familiers. Où était le piège ? Quelle douce manipulation cet ange déchu avait-il en tête ? Une lueur d'impatience perça dans le regard de Saskia et décida enfin Lazare à tourner sur ses gonds. Miss Van Bethlem entra d'un pas nonchalant emprunt d'une assurance sensuelle et décontractée hypnotisant et alla poser la bouteille sur le bureau. Pendant ce temps Lazare avait fait le tour de ses souvenirs d'école, il en était certain, jamais il n'avait été personnellement présenté à l'adolescente qu'elle était alors. Ce n'est pas qu'il aurait été contre : à l'époque, ses amis et lui étaient fascinés par cette divine Serpentard. Il leur arrivait de passer plusieurs fois dans un même couloir simplement pour le plaisir de la croiser, ou de choisir avec précision une table à la bibliothèque pour l'observer travailler. Ils connaissaient sa réputation, bien sûr, mais leur jeune âge les dispensaient de tout intérêt de la part de la belle. Pourtant elle était là, le regardant comme un vieil ami perdu de vue depuis bien trop longtemps. Lazare ne put s'en empêcher, il rit. D'un rire doux et franc, amusé et légèrement moqueur. "Miss Saskia, j'ai bien peur que l'un d'entre nous ait la mémoire qui lui fasse défaut, et je me suis toujours vanté d'être un très bon joueur de Memori."

Accoudé au buffet, il la regardait avec un sourire taquin et un regard espiègle, nullement impressionné par ces tours et atours qu'il avait pu observer cent fois dans son enfance. Mais ne voulant pas se montrer plus impoli qu'il ne l'était déjà, il se redressa et, sans se départir de son sourire, s'excusa. "Pardonnez-moi, je ne voulais pas me montrer discourtois. Je vous en prie, asseyez-vous." Dit-il en lui indiquant deux fauteuils près de la cheminée. Il attendit qu'elle prenne place pour s'asseoir à son tour et fit apparaître sur le guéridon devant eux deux verres ainsi qu'un assortiment de ravissants petit toasts de chez Harrods, sortis tout droit de sa réserve personnelle. "Tenez. Vous et moi n'avons pas avalé grand-chose ce soir." Il lui jeta un coup d'œil complice. "Ils sont excellents."


©Aloysia




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