Gryffondor
Directeur : Neville Londubat
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Serdaigle
Directeur : Marietta Edgecombe
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Poufsouffle
Directrice : Dymphna Fenwicks
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Serpentard
Directeur : Carter McClane
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  A little less conversation ▬ rose&andras

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MessageSujet: A little less conversation ▬ rose&andras    A little less conversation ▬ rose&andras Icon_minitimeDim 3 Juil - 9:29
Andras B. Underwood
Andras B. Underwood
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« The devil is a loser and he's my b*tch.»

I wanna fly, I wanna drive, I wanna go, I wanna be a part of something I don't know and if you try to hold me back I might explode. Baby, by now you should know, I can't be tamed.

-


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ϟ Statut de sang : Né d'un père au sang-mêlé et d'une mère au sang-pur.

ϟ Communauté : Neutre.

ϟ Situation amoureuse : Le néant, et de toute façon, il ne sait pas aimer.

ϟ Vox : Father's voice.

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Blow a kiss, fire a gun. All we need is somebody to lean on. What will we do when we get old? Will we walk down the same road? Will you be there by my side? Standing strong as the waves roll over. We were bold and young, all around the wind blows. We would only hold on to let go ...
L’ heure du repas a enfin sonné. Par merlin que j’ai faim, pourtant au petit déjeuner, je me suis gavé comme jamais, mais cette matinée m’a creusé. J’ai eu une flopée de malade soudain. Est-ce parce que le beau temps ? Ou bien parce qu’aujourd’hui un petit malin a décidé d’envoyer pas moins de cinq élèves à l’infirmerie ? Aucune idée, mais honnêtement je n’ai pas le temps de m’ennuyer. Et c’est bien dommage, car aujourd’hui j’avais plutôt décidé de faire un tour dans la serre botanique afin de chercher des ingrédients qu’ils me manquent pour des remèdes revigorants, ou pour des potions de soins. Mais qu’importe, heureusement que ça ne presse pas et que je suis plutôt quelqu’un de prévoyant, qui s’y prend toujours en  avance pour ne manquer de rien et ne pas finir la tête sous l’eau, débordé par les choses qu’il doit faire.  Enfin soit, je finis de soigner le malheureux, tombé dans les escaliers. Il me dit être poussé par l’un de ses camarades de la maison Serpentard, et ce n’est pas le seul à se plaindre de cet élève. Les autres ont eu droit à d’autres sévices que je trouve beaucoup moins grave. L’un a eu les chevilles plus grosse que sa tête, un autre a eu droit a une peau de couleur verte, puis le troisième a des furoncles. J’ignore qui est cet élève qui s’est amusé à malmener ses petits copains mais honnêtement, je suis fier. Fier de cette maison et de voir que certains respectent ce que le commun des mortels appellent « clichés ». Pourtant, ce n’est aucunement un cliché, pour moi, c’est tout simplement un Serpentard qui se respecte. Et je sais de quoi je parle, sauf que moi j’étais un élève beaucoup plus perturbant, sérieux évidemment, mais j’étais très fourbe et cruel. Encore aujourd’hui, mais je dois me forcer à me plier à ce que l’on appelle gentillesse, sympathie et douceur alors qu’en réalité, je suis tout le contraire. Croyez-moi, c’est difficile. J’aimerai briser ce masque, et être moi à tout jamais. J’aimerai faire du mal, malmener ceux qui ne me plaisent pas, ou dont la tête ne me revient pas. J’aimerai torturer les nés-moldus, leur montrer où est leur place. J’aimerai que les ténèbres règnent sur le monde magique, tuer et torturer. Goûter à ce liquide rouge et métallique. J’aimerai voir leur corps baigner dans leur sang. J’aimerai sentir la peur, et la souffrance les déchirer, et ronger leurs entrailles.  Je n’ai aucune compassion et je ne ressens rien, si ce n’est les émotions négatives. Mais aucun sentiment. Je suis un mur de pierre, on m’a appris à ne ressentir ni amour, ni affection, ni compassion … rien. Je ne suis pas humain, je suis une bête sanglante, sanguinaire, cruelle. Je suis tout ce qu’il y a de plus sombre et d’effrayant.

Je termine de panser les plaies de ce jeune animal blessé, pleurant de ses larmes. Un troisième année qui a encore beaucoup à apprendre. Et ses sanglots m’énervent au plus haut point. Mais je reste impassible, je me montre même à l’écoute alors qu’en réalité, j’ai qu’une envie c’est de ne plus l’entendre geindre comme une fillette. Il me remercie et quitte l’infirmerie. Je le suis des yeux et pousse un profond soupire. C’est dans ces moments comme ça où j’aimerai ne plus avoir à faire semblant, ça me rendrait la vie beaucoup plus facile. Je range mon artillerie de parfait infirmier, jetant les outils usagés puis, je me lave les mains. Je supporterais sûrement plus le reste de l’après-midi une fois rassasié car là, je suis un vrai ours affamé qui n’attend que de se remplir le ventre sans plus avoir faim. Je me recoiffe convenablement, attachant mes cheveux mi-longs bouclés. Je suis impatient de manger, pire qu’un enfant recevant enfin sa lettre pour Poudlard. J’espère qu’il n’y aura aucun incident entre temps, parfois il arrive que je doive écourter mes repas car il  y a urgence. C’est rare, bien heureusement. Je quitte l’Infirmerie, m’assurant qu’il n’y ait personne en attente de soin avant de me diriger vers la Grande Salle, prenant place à la table du personnel et des professeurs. Je salue ceux que je n’ai pas encore vu avant de prendre place et de déguster enfin ce repas bien mérité. Je ne parle à personne, et je ne prête aucune attention. Tout le monde est plongé dans son repas ou dans des conversations qui n’en finissent plus. Moi, je suis plutôt plongé dans la Gazette du jour, lisant les nouvelles. Bien rien d’intéressant, aucune alerte. Le monde est plutôt calme. Certains citent la disparition de cet élève rapidement mais on ne s’attarde pas sur ce sujet. Je finis mon repas, je me saisis d’un bon bout de pudding pour le dessert, buvant entre temps une gorgée de jus de citrouille.

Le repas finit, j’emporte avec moi la Gazette, n’ayant pas fini de la lire. J’aime me tenir informer de ce qui se passe dans le monde des sorciers, même si ce sont des informations obsolètes, j’ai soif de connaissance. J’aime tout savoir, tout apprendre. Je me dirige vers l’infirmerie puis je prends place à mon bureau, déposant le journal des sorciers sur celui-ci, prenant place sur ma chaise puis, je me replonge dans ma lecture. Quelques minutes plus tard, des bruits de pas me sortent de ma lecture, et me dérangent même. Je ne relève pas pour autant les yeux, n’en ayant que faire. Si l’on me veut quelque chose, soit on m’interpelle, soit on s’approche assez près pour me dire ce que l’on me veut.  Ils ne sont pas précipités, plutôt calme et d’un pas lent mais assuré. Je lâche un profond soupire, me cherche-t-on les noises ? Je relève enfin les yeux avant de découvrir une jolie jeune rousse, aux courbes parfaites, au sourire qui en ferait tomber plus d’un, et des yeux dont j’aimerai qu’ils me dévorent volontiers. « Tiens tiens, O’Connell, que me vaux cette visite ? Un élève blessé ? » Je plie la Gazette du Sorcier à nouveau avant de la glisser sur une pile de livres de médecine magique dans le coin de mon bureau. Je suis un grand lecteur qui aime dévorer ce genre de livres. Je me lève ensuite, prenant soin de ranger la chaise convenablement. « Ou alors, je t’ai manqué ? » Dis-je un sourire en coin, amusé. J’incline légèrement la tête sur le côté, d’un air intéressé et joueur. Notre relation est particulière, elle est assez malsaine et compliquée. Je la dévisage, observant sa tenue d’aujourd’hui, sa petite mine, la teinte de sa peau.  Tout. « Je ne t’ai pas vu au repas, un petit imprévu ? »


©Pando
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MessageSujet: Re: A little less conversation ▬ rose&andras    A little less conversation ▬ rose&andras Icon_minitimeLun 4 Juil - 22:06
Rose O'Connell
Rose O'Connell
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Andras B. Underwood & Rose O'Connell





L’heure fatidique du midi se rapprochait. Le vent soufflait dans ses cheveux roux et lui arrachait un sourire. Quitter le sol avait toujours représenté pour elle quitter ses soucis, ses angoisses. Enfin abandonner toutes les questions, les doutes qu’elle ressentait. La vie de Rose n’avait pas toujours été une partie de plaisir, loin de là. Elle était connue à Poudlard pour être une enseignante dure et sans concession. Mais ses premières années de vie avaient elles-mêmes été d’une dureté sans nom. Elle avait appris à tuer dans une famille de sang pur, très proches de l’idéologie Mangemort. Rose venait d’une famille irlandaise qui pouvait se targuer d’être constituée exclusivement de sorciers depuis des centaines de générations. Elle en était fière, à l’époque, c’était rien de le dire. Elle avait été élevée dans la pureté de la race, dans la supériorité du sorcier sur le Moldu. Elle y avait adhéré, à cette vision hiérarchique du monde. Tout en haut les sorciers de sang pur, en dessous les sorciers sang mêlé, encore en dessous les Moldus et plus bas que terre les Cracmols. Et un jour, tout avait volé en éclats. Un jour, elle s’était opposée à ses parents en leur disant non. Un jour, elle était tombée amoureuse. Mais rien n’avait marché. Elle avait été honnie, considérée comme la honte de la famille pour s’être éprise d’un Moldu. Une véritable abomination. Alors, elle avait fui. Elle avait tout quitté pour finir ses études. Elle se souvenait parfaitement de la première fois qu’elle avait décollée du sol, en première année à Poudlard, ici même, durant le cours de vol. Le vent lui caressait le visage, comme aujourd’hui, elle se sentait libre de faire ce qu’elle voulait, l’avenir lui appartenait. Tous ses soucis étaient oubliés. Elle avait savouré cette première leçon et en avait naturellement redemandé encore et encore. Le quiddich avait été une passion pour elle, elle avait bien sûr intégré l’équipe de Griffondor en tant qu’attrapeuse. Légère et rapide, elle brillait. Et avait permis à son équipe de remporter la coupe des 4 maisons. Elle en gardait un souvenir ému et fier. Puis, cela avait été l’escalade. Une fois ses diplômes en poche, elle avait intégré les études supérieures en sport magique et intégré la prestigieuse équipe des Canons de Chudley en tant qu’attrapeuse.

Elle repensait à cela d’un air rêveur mais soudain, elle se pencha en avant et son balai fendit l’air, se dirigeant vers ses élèves de troisième année qui s’entraînaient à des figures en vol. Ce matin, elle avait les Serpentards. Et Dieu sait que ce n’était pas sa maison préférée même si leur roublardise pour arriver à leurs fins l’amusait parfois. Mais d’autres fois, elle avait uniquement envie de leur envoyer un sort en plein nez. Rose n’était pas la plus patiente de la terre dans la vie privée. Impulsive, fonceuse, il valait mieux ne pas être sur son chemin lorsqu’elle voulait quelque chose. Mais lorsqu’elle enseignait, elle se transformait littéralement. Elle devenait d’une patience infinie, même si elle savait parfaitement se faire respecter. Elle regarda une pirouette que O’Bryan réalisa parfaitement. Elle connaissait la famille O’Bryan. Ils étaient apparentés plus ou moins à la sienne. Le jeune O’Bryan devait donc être une sorte de petit cousin éloigné. Fier de son rang et de son sang, il était parfaitement ignoble. Il la regardait toujours d’un mauvais œil, lui signifiant bien par son attitude qu’il ne reconnaissait nullement son autorité, celle d’une sorcière bannie de sa famille pour avoir déchue en compagnie des Moldus. Rose s’en amusait mais savait aussi le remettre à sa place comme il le méritait. Il récoltait systématiquement au moins une punition durant son cours. Rose tournait autour des élèves, encourageant certains, donnant des conseils à d’autres ou menaçant ceux qui cherchaient des noises à leur voisin. Elle n’entendit pas le Cognard qui filait droit sur elle et la frappa en plein sur la cuisse. Elle poussa un cri et tomba en piqué, une douleur vive la saisissant. Elle eut un réflexe qui l’empêcha de se crasher au sol mais elle tomba lourdement. Elle devina à la tête mauvaise de O’Bryan qu’il ne devait pas y être pour rien.

O’Bryan !!!! Je retire 60 points à Serpentard et vous irez dans le bureau du directeur !!

Le jeune impudent ricana tandis qu’elle évaluait les dégâts. Il devait bien y avoir une fracture, elle sentait une douleur vive dès qu’elle bougeait.

Tout le monde au sol. Le premier qui remonte sur son balai, je le fais exclure de Poudlard, c’est bien clair ?

Elle avait fixé son regard dans celui de O’Bryan qui avait cillé. Il ne perdait rien pour attendre celui-là. Elle sortit sa baguette et prononça une formule en tournant son poignet autour de sa jambe. Cette dernière se vit recouverte d’une attelle et elle se fit léviter pour éviter d’avoir à marcher. Un aller simple pour l’infirmerie. Elle connaissait le chemin. Ce n’était pas la première fois qu’elle se blessait en faisant du quiddich et parfois gravement. L’infirmier de Poudlard avait toujours réussi à la remettre d’aplomb. Ses pensées s’égarèrent vers lui un bref instant tandis qu’elle parcourait les couloirs en grimaçant de douleur. Andras était bel homme et relativement apprécié par les élèves. Rose avait un rapport étrange avec lui, bizarre et malsain mais qui était grisant et c’était un euphémisme. Arrivée devant le bureau de l’infirmier, elle remarqua que la porte était ouverte et entra sans mot dire. Il était plongé dans son journal et ne releva pas la tête. Elle se surprit à contempler un instant ses boucles noires, la finesse des traits de son visage, la moue concentrée qui tordait sa bouche aux lèvres pulpeuses. Lorsqu’il lève les yeux enfin, elle a déjà affiché un sourire un rien moqueur et provoquant, comme toujours. Ils se cherchent en permanence et elle a parfaitement conscience que cette histoire finira mal.

Et non, pas un élève, cette fois c’est moi.

Il se relève, jette le journal et l’observe. Elle lui adresse un sourire ironique.

Je me suis dit que tu allais faire une dépression si tu ne me voyais plus, moi, ta seule raison de vivre.

Elle finit par sentir une faiblesse la saisir et s’assit sur la première chaise derrière elle. Elle hocha la tête à la question de Andras.

Un abruti de Serpentard qui m’a envoyé un Cognard. Exprès en plus. Il ne perd rien pour attendre celui-là. Dès que j’en aurai fini avec lui, sa propre mère ne le reconnaîtra pas. Bon, tu vas encore avoir le grand plaisir de me tripoter la cuisse, c’est tout en haut. N’en profites pas trop, hum ?      
AVENGEDINCHAINS
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MessageSujet: Re: A little less conversation ▬ rose&andras    A little less conversation ▬ rose&andras Icon_minitimeMar 5 Juil - 9:32
Andras B. Underwood
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Une journée comme ça, je n’en ai pas tous les jours et d’un sens, bien heureusement car je m’ennuierais à voir toujours la même chose à soigner les mêmes genres de blessures. Bon il est vrai que ce Serpentard a fait de belles choses et que je le respecte pour avoir mis ses petits camarades dans un tel état. Bon, ce n’est rien comparé à ce que j’ai déjà bien pu faire durant ma jeunesse dans ce château, j’étais bien pire mais, fourbe. Et vu que j’étais fourbe, je ne me faisais jamais choper, ou alors je tournais la chose à mon avantage et étant un élève exemplaire, rien ne me retombait quasiment dessus. Je suis mauvais, je suis un des plus grands manipulateurs et sans cœur. Je n’ai aucun sentiment, au début ça m’était dur de jouer la comédie et de mimer ce que les gens « normaux » peuvent faire, la même expression du visage lorsqu’ils sont heureux, lorsqu’ils veulent aider les autres. J’ai du faire un grand travail sur moi-même, moi qui souriait seulement lorsque le mal était fait. Je suis quelqu’un de solitaire et particulièrement froid en réalité, mais je m’efforce de laisser ce côté agressif et glacial afin que l’on ne suspecte rien et que ça ne me retombe pas dessus.

J’aurai pu être acteur, vu mon talent de m’adapter à chaque situation et de me glisser dans la peau d’un personnage qui ne me ressemble pas. Mais quand tu es acteur, tu te dois de voyager et aussi de côtoyer des moldus, choses dont j’ai horreur et que je ne ferais jamais. Jamais de la vie. Les moldus sont des êtres répugnants, et bien malheureusement pour moi, j’en ai dans la famille. Du côté de mon père qui, pourtant a lui aussi une sainte horreur de ces abominations. Mais ce n’est pas de ses parents non, c’est encore d’une autre génération. Ma mère elle, est une sang-pur. Elle ne partage pas réellement les mêmes idéaux que mon père mais approuve tout ce qu’il fait et ne s’y oppose jamais. On m’a élevé comme ça, mon père a toujours voulu faire de moi l’un des plus grands disciples de la magie noire. Il m’a tout appris, c’est grâce à lui que je suis là aujourd’hui. C’est grâce à lui que je suis quelqu’un de respectable et qui, on craindra un jour. Il m’a appris à supporter la douleur même la plus vive. Il m’a appris à n’éprouver aucun sentiment, et que des émotions négatives. Il m’a appris à torturer, à vivre dans le chaos et les ténèbres. Et je l’en remercie.

Je pousse un profond soupire, je suis plutôt nostalgique, et bien frustré de ne pouvoir rien faire. Seulement agir comme tout le monde le ferait, et ça m’en répugne. Parfois, je me demande comme ne je fais pour supporter tout ça, moi qui avant aurait été contre l’idée de me plier à x ou y règles afin de m’intégrer parmi les gens que l’on appelle « normaux ». Enfin, je fais avec. Mais parfois c’est bien compliqué. Parfois, je me sens défaillir. Parfois, je suis à deux doigts de craquer. Mais je ne dois pas le faire. C’est pour cela aussi que je fais des insomnies, ou des balades nocturnes. C’est le soir où je peux me retrouver enfin, exercer mon sadisme sans craintes. C’est en pleine nuit où je me sens enfin libre d’être moi, et où je peux enfin faire tomber le masque, et être le plus cruel. L’appel du sang se fait de plus en plus, l’envie de torture me ronge jusqu’à la moelle. L’envie de tuer me chatouille les tripes. Je n’attends qu’une chose, c’est que le monde des sorciers se plonge à nouveau dans les ténèbres. J’ai déjà choisi mon camp, et ce depuis que je suis enfant. Au début je n’avais pas le choix, mais aujourd’hui, je ne m’imaginerais pas soutenir cette part de lumière qui me brûle chaque instant.

J’entends des bruits de pas, et lorsque je relève la tête, la jolie professeure de vol apparaît dans mon champ de vision. Quelle surprise ? Honnêtement oui, je ne m’y attendais pas. Mais, je ne suis pas surpris qu’elle vienne, ne l’ayant pas croisé en pas moins de vingt-quatre heures. Et je ne me rappelle pas de lui poser la question, si je lui ai manqué ou pas. Disons que notre relation est assez compliquée, tordue et à tirer par les cheveux. On s’attire mutuellement, on se cherche chaque fois mais on refuse d’aller bien plus loin. Pourtant, ce jeu me plaît. Mais au fond, je ne résisterais pas longtemps. Je suis de nature impatient, et lorsque je perds patience, je deviens assez violent et buté. Je déteste que l’on me résiste, que l’on se paye de ma tête, et que l’on joue avec moi. Malgré que j’apprécie Rose, je n’ai aucune attache. Du moins, pas réellement. C’est juste étrange et inexplicable mais je n’éprouve aucun sentiment. Je n’y arrive pas. Je suis comme un mur, impassible. « Tu es ma seule raison de vivre ? Tu parles pour toi, non ? » Dis-je en souriant en coin, ricanant légèrement. On se cherche, parfois on se trouve, mais on se sépare assez vite jusqu’au lendemain où l’on agit comme si de rien n’était, comme si l’on n’avait pas joué dangereusement la veille, comme si nous n’étions pas à deux doigts de nous brûler. Elle s’installe sur une chaise avant de me déclarer qu’elle est ici à cause d’une blessure. Je lâche un profond soupire, sans bien m’en rendre compte. « C’est mal de t’en prendre aux Serpentards comme ça. Puis, je suis même bien sûr que sa mère viendra à ton encontre et que c’est la tienne qui ne te reconnaîtra plus. » Parce qu’en général, les mères, lorsque l’on s’en prend à leurs enfants, deviennent les pires personnes du monde entier. Je l’ai vécu, j’en ai eu l’expérience. Ma mère elle, qui est de nature si douce et si calme s’est révélée être la pire des personnes au monde. Une vraie furie, dans une colère noire. J’ai cru qu’elle ne s’arrêterait jamais. « Profiter de quoi ? Je fais simplement mon travail, ne crois donc pas que je veuille te mettre dans mon lit. » Dis-je en lui adressant un clin d’œil. « Va plutôt t’allonger sur un lit, ce sera plus simple pour moi, puis enlève ton pantalon s’il te plait. » Je lui indique alors un des lits de l’infirmerie. Ils sont tous libres, et c’est bien assez rare. J’attends qu’elle prenne place, et qu’elle me permette de mieux examiner l’endroit où s’émane la douleur. Je me penche puis je me mets à tâter pour voir l’étendu des dégâts. J’y vais le plus doucement possible, même si bien évidemment ça risque de faire –un peu- mal. « Ta hanche est déboîté, c’est pas très joli. » Je me redresse, me saisit de sa jambe ensuite afin de la manipuler. D’un coup sec, je remets sa hanche correctement, et c’est bien quelque chose qui est loin de faire du bien. Rien que de savoir que la douleur est là, j’en ai des frissons. Rien que les gémissements, et les manifestations de la personne qui prouve qu’elle a mal me font presque perdre pieds. Je m’éloigne ensuite afin de chercher une fiole dans laquelle se trouve un jus pour tonifier les os et pour dissiper la douleur. Je reviens ensuite, fiole et verre à la main avant de lui mettre la dose et de tendre le verre. « Aujourd’hui et demain, pas de balais. Puis, je te garde ici encore quelques heures, le temps que ça agisse et que tu n’aies plus envie de mourir. Puis attention, c’est dégoûtant. Si tu recraches, je te déboîte à nouveau la hanche. » Je dépose la fiole sur le chevet à côté de son lit puis je l’observe ensuite. « Bien sûr, tu peux aller à tes cours, mais je te déconseille vivement de remonter sur un balais demain. Demain soir ça ira mieux, après demain on en parle plus. » Je me saisis d’une chaise ensuite afin de m’asseoir à côté d’elle, histoire de lui tenir compagnie le temps qu’il n’y ait personne pour le moment à l’infirmerie et pour profiter de son air déconfit et de voir ses traits qui se tordent sous la douleur. Je pousse un profond soupire puis je glisse ma main sur ma tête, mes cheveux bouclés, noirs, étant attachés afin de ne pas me gêner lorsque je manipule quelqu’un. « T’as de la chance que tu n’aies rien de casser, tu aurais dû attendre plus longtemps sinon. Mais bon, ça ne m’aurait pas dérangé, m’occuper de toi, te voir souffrir … »



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MessageSujet: Re: A little less conversation ▬ rose&andras    A little less conversation ▬ rose&andras Icon_minitimeMer 27 Juil - 16:16
Rose O'Connell
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Andras B. Underwood & Rose O'Connell





Ce n’était pas la première fois que Rose se blessait. Elle avait l’habitude. Et les blessures qu’elle récoltait à Poudlard étaient sans commune mesure avec celles qu’elle avait pu avoir lorsqu’elle faisait partie des Canons de Chudley. Des bras cassés à angle droit, des muscles déchirés, des commotions. Elle en avait fait des séjours à Ste-Mangouste. Etre joueur de Quiddich était loin d’être une sinécure mais elle n’aurait échangé sa place pour rien au monde. Elle était à son aise dans les airs, c’était le seul endroit où elle se sentait heureuse. Elle prenait de la hauteur, au sens propre comme au sens figuré. Elle était enfin elle-même. Dès le premier instant, elle avait su que c’était ce qu’elle voulait faire. Combiner son amour pour le vol avec celui de Poudlard, qui avait été un véritable foyer pour elle, c’était magique. Elle oubliait instantanément tous ses soucis, les tourments de son passé. Aucune autre activité n’en avait le pouvoir. Virer de bord, descendre en piqué jusqu’à frôler l’herbe du bout des doigts, remonter en chandelle, les cheveux volant au vent, voilà ce que c’était, la véritable liberté !

Rose avait toujours vécu dans un carcan rigide et intraitable. Elle ne s’en était libéré qu’à l’adolescence et avec souffrance. On ne se sépare jamais de sa famille sans que ça ne vous touche, d’une manière ou d’une autre. En l’occurrence, sa propre mère était passée à deux doigts de la tuer à coup de sortilèges. Le fait qu’elle puisse sortir avec un Moldu était une abomination, et justifiait le fait que sa fille devrait payer de sa vie pareil affront. Ce combat avait été monstrueux et avait brisé quelque chose en Rose. Elle avait toujours pensé que ses parents l’aimaient tout simplement parce qu’elle était leur fille. Et que quoi qu’elle fasse, cet amour lui était acquis. Elle venait d’apprendre que rien n’est éternel en ce monde, pas même l’affection de ses propres parents. La leçon avait été brutale mais elle était restée gravée dans le cœur de la jeune femme. Elle avait à présent un mal fou à s’attacher aux autres. La crainte de perdre la personne aimée.

Ainsi donc ses pas l’ont menés jusqu’à l’infirmerie où elle commence à avoir ses habitudes. Y compris avec l’infirmier. Leur relation est particulièrement bizarre et malsaine. Andras la cherche, et Rose également. Ils se taquinent, se rapprochent et s’éloignent, soufflent le chaud et le froid en une fraction de secondes. Cela fait un moment que ça dure et Rose n’a aucune idée de la façon dont tout ça va évoluer. En réalité, elle préfère ne pas se poser de question. Ils verront bien assez tôt où tout cela va les mener. Rose aime bien ce jeu grisant. Mais encore une fois, elle n’est pas fondamentalement patiente comme fille. Aussi sait-elle qu’elle ne mettra longtemps avant de craquer. Andras, aussi étrange que cela paraisse, l’attire et elle ressent une sympathie pour lui. Inexplicable et troublant. Après s’être assise sur la chaise, elle commence à se moquer de lui, comme à son habitude.

Non, non, je parlais pour toi. Je sais bien que tu caches ton jeu.

Rose fronça les sourcils en entendant le soupir que poussa Andras lorsqu’elle lui expliqua qu’elle s’était blessé.

Mais si ça t’emmerde, je peux vider les lieux et aller boiter ailleurs, hein !

Oui, oui, la belle avait toujours été impulsive et peu diplomate. Et elle n’allait pas changer maintenant ! Elle haussa les épaules à la remarque d’Andras.

Je m’en prends à ceux qui me cherchent, tu devrais le savoir. Il est hors de question que je me laisse faire par des morveux qui se croient au-dessus de tout le monde sous prétexte qu’ils ont un serpent brodé sur la robe !

A la mention de sa mère, le visage de Rose se ferma et sa voix résonna, froide et sèche :

Pas besoin de ça pour qu’elle ne me reconnaisse pas. C’est déjà fait depuis bien longtemps.

Mais le visage de la jeune femme ne resta pas longtemps fermé. Elle sourit et rétorqua :

Tu ne veux pas me mettre dans ton lit ? Et bien, c’est dommage. Moi qui pensait que tu aimais les défis !

Suivant les instructions de l’infirmier, elle retira son pantalon et alla s’installer sur le lit dans l’autre pièce. Il n’y avait personne, ce qui était rare. Il y avait en général toujours un élève qui avait réussi à se casser quelque chose. Andras la rejoint et commence à tâter pour évaluer les dégâts. Rose reste de marbre même si elle sent les battements de son cœur accélérer soudainement. Bizarre… Mais rapidement, le verdict tombe. Sa hanche est déboîtée. Rose grimace. Elle sait bien ce que cela implique. Et remettre une articulation est douloureux. Très douloureux. Elle se cramponne au lit tandis qu’Andras se saisit de sa jambe. D’un coup sec, il tire sur l’articulation. Rose ne peut retenir un hurlement de douleur. Heureusement, la souffrance s’atténue dès que la hanche est remise à sa place. Andras revient avec une fiole à la main et lui annonce qu’elle ne devra pas monter sur un balai pendant les deux prochains jours. Une lueur rebelle s’allume dans les yeux de Rose. Pas de balai pendant deux jours ?!! Ca va pas, non ??? Elle prend le verre rempli de liquide et l’avale cul sec. De longs frissons lui parcourent le dos et elle retient un hoquet de dégoût.

Deux jours !!! Mais je ne tiendrai jamais ! Pour une petite hanche déplacée, franchement, j’ai eu pire !

Elle soupire et reste étendue sur le lit.

Me voir souffrir et me voir à moitié nue surtout, pervers.

[hj : avec toutes mes excuses pour l'immense retard !]
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